28 septembre 2008

Pourquoi j'aime la Wii

Parce que jouer à la Wii, c'est exactement comme cette pub de dingues, à aller voir directement sur YouTube sinon c'est pas drôle.

Via TechCrunch France

27 septembre 2008

Paul Newman est mort

C'est le New York Times qui l'annonce: l'acteur américain Paul Newman est mort hier d'un cancer. Il avait 83 ans. Je ne reviendrai pas sur sa carrière, vous trouverez tout sur IMDB. Juste un hommage, avec cet extrait de La Chatte sur un toit brûlant (Cat On a Hot Tin Roof).


L'humour pour la bonne cause: N'ayez pas peur du noir, par Les Indivisibles

Lutter contre le racisme par l'humour, ça peut être très efficace. La preuve par l'image avec cette vidéo de l'association Les Indivisibles, “un groupe de militants dont le but est de déconstruire, notamment grâce à l’humour et l’ironie, les préjugés ethno-raciaux et en premier lieu, celui qui nie ou dévalorise l’identité française des Français non-Blancs”.


26 septembre 2008

Sarah Palin, présidente des États-Unis, le film!

Juste parce que c'est super drôle (et très angoissant en même temps). Le site CollegeHumor a imaginé le cauchemar de Matt Damon, un film à la Walt Disney, sur une mère de famille d'Alaska qui devient présidente des États-Unis pas complètement par hasard. Ça vous rappelle quelqu'un?


Via Towleroad

Pourquoi j'aime “Point de côté” de Josyane Savigneau

Je n'aurais jamais lu Point de côté (Stock), le livre de Josyane Savigneau, si je ne la connaissais pas. Ou peut-être dans 10 ans, un été, au hasard de mes trouvailles dans la bibliothèque de mes beaux-parents. Parce que les autobiographies, de même que l'autofiction, me gonflent. Les gens qui racontent leur vie m'ennuient. C'est l'hôpital qui se moque de la charité, me direz-vous, parce que je fais quoi d'autre, sur ce blog, que de raconter ma vie? C'est exact, ça démontre juste, une fois de plus, que je suis pleine de contradictions.

J'ai donc lu Point de côté parce que je connais Josyane Savigneau — elle a longtemps été la chef de ma mère au Monde des Livres et, moins longtemps et plus récemment, celle (pas exactement mais c'est pour faire bref, pour une fois) de MyLove. J'ai lu et j'ai aimé. D'abord parce qu'elle écrit super bien. C'est peut-être naïf comme remarque, puisque je l'ai lue, beaucoup, dans Le Monde, mais on n'écrit pas de la même façon un article et un livre, qui n'est pas juste un “livre de journaliste”. Là, elle a la place de laisser s'épanouir sa plume, et c'est un bonheur. Elle parle du Monde, bien sûr, mais pas trop; des attaques dont elle a fait l'objet au fil des années, avec beaucoup de dignité, sans tomber dans la rancœur, ce qui pourtant aurait été humain; et beaucoup d'elle-même, et finalement, c'est ça, le plus intéressant, j'en suis la première surprise (cf mes réserves sur les autobiographies au début de ce message). Son enfance à Châtellerault, du “mauvais côté du pont”, sa découverte de Simone de Beauvoir, son émerveillement pour New York, et plus tard, Le Monde, les rencontres avec, entre autres, Philippe Sollers (une amitié qui lui a été tellement reprochée que c'est à se demander pourquoi, à part dans le milieu de l'édition et de la critique littéraire, tout le monde s'en bat le coquillard avec une patte d'alligator femelle), Philip Roth, Marguerite Yourcenar, Eudora Welty, Françoise Sagan, Hector Bianciotti, Edwige Feuillère et, bien sûr, Juliette Gréco.

J'ai été hallucinée par l'interview dans Têtu — et ce n'est pas (juste) parce que j'ai quitté ce journal en plein désamour. Après une intro trop longue et tendancieuse, les questions ne portent quasiment que sur les amours de Savigneau, ou plus précisément sur avec qui elle a baisé ou non. J'ai longtemps essayé de convaincre des lectrices potentielles, mais pas seulement, que Têtu n'était pas un journal de cul, mais finalement, peut-être que si, par moments. Est-ce que Josyane Savigneau a couché avec Juliette Gréco? Bien sûr on se pose la question, on aime tous les ragots, mais le plus amusant, c'est de se poser la question, la réponse n'a pas d'importance. Honnêtement, si elle répondait “Oui”, ça changerait quelque chose à votre vie?

Ce qui compte le plus pour moi, ce n'est pas de faire rentrer Jo dans une case, d'autant que comme me le répétait mon amie Karla à l'époque de mes études à Glasgow (elle s'était donné le rôle d'ersatzmutter vis-à-vis de moi, ce qui pour une gamine larguée en plein coming-out est une chance incroyable), rien n'est définitif. Même moi, en couple depuis 14 ans avec MyLove, je ne peux pas préjuger de l'avenir, même si j'ai une bonne idée de ce que j'aimerais qu'il soit. Mais on ne peut jamais être sûr de rien, je rencontrerai peut-être une femme, voire un homme, dans 20 ans qui fera basculer ma vie. J'espère que non, parce que j'aime trop ma vie telle qu'elle est, avec MyLove, MyLittleLove et notre jolie famille réinventée, mais on ne sait jamais. Bref, Jo n'entre pas dans les cases. Elle n'est pas hétéro à 100%, elle n'est pas non plus lesbienne à 100% et je ne suis même pas convaincue qu'elle se voit bisexuelle.

Ce qui m'intéresse en revanche, c'est qu'elle ait l'impression que si elle avait fait un coming-out de lesbienne clair et ferme, elle aurait été mieux protégée contre les attaques. Parce qu'elle aurait fait partie d'une communauté. Non seulement je pense qu'elle a raison, mais cela me pousse à me demander si ma communauté, justement, la communauté homo au sens large, ne devrait pas s'interroger sur son rôle et ses devoirs lorsque l'un des siens a besoin d'être entouré, fût-il à la marge. Ne sommes-nous pas justement une communauté de gens (que ce mot est laid, il faut que je trouve mieux la prochaine fois) à la marge, hors normes? Un gay patenté épouse une femme et nous crions à l'homophobie intériorisée. Qui existe, c'est clair, mais parfois un gay tombe juste amoureux d'une femme. Certains trouvent aussi que Bertrand Delanoë n'est pas assez gay parce qu'il n'est pas aussi extraverti que son homologue berlinois Klaus Wowereit. On en revient aussi à la question du coming-out, ou du non coming-out, des célébrités. Et si c'était juste une question de caractère? C'est grave, docteur? Nous nous plaignons — généralement à juste titre — du rejet dont nous faisons l'objet en tant que lesbienne, gay, bi, trans, queer en tous genres, mais sommes-nous vraiment plus ouverts, plus accueillants? Une communauté, c'est comme une famille: on n'est pas obligés de tous s'aimer, mais quand l'un des membres patauge dans la mélasse, il doit pouvoir compter sur les autres. Et non, ce n'est pas une métaphore pour parler de la crise financière actuelle.

Point de côté, de Josyane Savigneau (Stock). En librairie le 2 octobre 2008.

20 septembre 2008

Revue de web: Obama, Edvige, Del Martin, JK Rowling, Paris Hilton…

  • Les célébrités qui soutiennent Obama — Barbra Streisand, par exemple — lui feraient-elles plus de mal que de bien? Réponse du Daily Show de Jon Stewart. (Daily Show)
  • Une autre parodie, pas récente du tout celle-ci, juste pour voir Brad Pitt en redneck. (Funny or Die)
  • Plus sérieusement: la fin d'Edvige, vraiment? (Le genre qui ne se laisse pas faire)
  • Hommage à Del Martin, pionnière de la cause lesbienne aux États-Unis. (La Salle des machines)
  • Alors que s'ouvre le congrès annuel du parti travailliste à Manchester, JK Rowling fait un don d'un million de livres (sterling, pas de tomes de Harry Potter), soit 1,6 million d'euros, au Labour, dont elle apprécie les efforts pour lutter contre la pauvreté des enfants. (guardian.co.uk)
  • Finalement, les chiens de Paris Hilton seraient vivants. La rumeur d'hier, c'était qu'ils avaient été dévorés par un coyote. (The Evil Beet)
Pas grand-chose en français aujourd'hui, ça me gonflait de mentionner Marie Drucker ou Laurent Ruquier.

Comment écrire sur les célébrités gays et lesbiennes

Sarah Warn, la fondatrice d'AfterEllen, a désormais sa chronique sur le site d'informations LGBT américain 365gay.com. Et elle y pose une excellente question: à partir de quand peut-on considérer qu'une célébrité est sortie du placard? Il n'y a pas si longtemps, les choses étaient simples. Tant qu'une personne n'avait pas dit qu'elle était lesbienne ou gay, elle était considérée comme dans le placard, et les médias homos risquaient l'outing à chaque fois qu'ils parlaient d'elle. Mais les choses ont changé, la société dans son ensemble mais aussi les gays et les lesbiennes eux-mêmes. C'est le “cas” Lindsay Lohan qui est à l'origine des interrogations de Sarah Warn. Alors que les frasques de certaines jeunes femmes ont commencé à être abondamment commentées par la presse généraliste, et notamment les tabloïds, Sarah Warn a décidé qu'AfterEllen ne suivrait pas cet intérêt malsain pour les habitudes auto-destructrices d'une Britney Spears, Paris Hilon ou Lindsay Lohan. C'est ainsi que s'est installée la règle du “no Britney, Paris or Lindsay”, raconte-t-elle. Et c'est ainsi que quand les rumeurs sur la relation entre Lindsay Lohan et la DJ Samantha Ronson ont fait leur apparition, AfterEllen ne s'en est pas fait l'écho. Contrairement à ces fameux tabloïds qui ont tous les jours, ou presque, quelque chose à écrire sur le couple, commentaires souvent débiles, généralement méchants, sur le chapeau de Samantha (surnommée SaMANtha par Perez Hilton, le blogger qui terrifie Hollywood et qui en l'espèce fait preuve d'une misogynie et d'une lesbophobie abberrantes) ou le fait que les deux jeunes femmes portent le même bracelet. Des sujets fascinants, quoi.
Toujours est-il que la relation, non définie, entre Lindsay et Samantha dure depuis deux ans maintenant, qua Lindsay Lohan semble avoir changé (si les tabloïds parlent de ses bracelets, c'est aussi parce qu'ils n'ont rien de plus croustillant à se mettre sous la dent) et que Sarah Warn a donc choisi de changer son fusil d'épaule. Attendez-vous donc à lire des articles sur Lindsay lorsque l'actualité le justifiera.
Et Sarah Warn de rappeler que pendant longtemps AfterEllen n'a pas écrit sur Jodie Foster, jusqu'à ce que celle-ci semble vivre sa vie plus ouvertement sans jamais faire de coming-out officiel.
Alors, où se situe la frontière? À quoi reconnaît-on qu'un acteur ou une chanteuse est out? Suffit-il que la personne censée être sa moitié l'accompagne une fois à une avant-première? Ou faut-il un mariage en bonne et due forme (ça ne va pas être facile en France)? Comment distinguer le sportif gay qui vit simplement sa vie sans se poser de question et la femme politique enfermée à double tour dans son placard? Comment ne pas ignorer le premier, qui ne le souhaite pas, ni outer la seconde, qui ne le souhaite pas plus? L'avenir de notre métier de journaliste s'annonce passionnant, et Yagg sera probablement en première ligne sur le sujet. Mais pour rendre l'évolution vraiment révolutionnaire, il faudrait que tous les médias, homos ou non, se remettent en question sur leur façon de traiter la question. Et ça, c'est loin d'être gagné!

Lire aussi le point de vue du site frère d'AfterEllen, AfterElton.

19 septembre 2008

Les musiciennes classiques les plus sexy selon Playboy et AfterEllen

Le magazine Playboy a eu l'idée inattendue et plutôt bonne de faire une liste des musiciennes classiques les plus sexy, et évidemment AfterEllen, l'un de mes sites préférés, a saisi la balle au bond, en commentant les choix du magazine masculin, et en laissant ses propres internautes (lesbiennes pour la plupart, rappelons-le) compléter la liste. Parmi les élues des deux sites, la violoniste Hilary Hahn, qui n'est plus une enfant prodige mais une femme de 28 ans, ça rassure. Si vous ne l'avez jamais entendue, jetez-vous (avec délicatesse mais gourmandise) sur les Partitas de Bach, c'est magnifique.
Avec cette liste, Playboy confirme une fois de plus ne pas être qu'un magazine de charme, puisqu'aux côtés des photos plus ou moins distinguées (ce n'est pas Hot Video, non plus), le mensuel a longtemps (toujours?) publié des nouvelles d'auteurs contemporains.

18 septembre 2008

Pourquoi j'aime Brad Pitt


Non, ce n'est pas juste parce qu'il forme un couple de rêve avec Angelina Jolie, pour qui je craque totalement. Ce n'est pas non plus juste parce qu'il est le plus lesbien des acteurs d'Hollywood (avec Johnny Depp). Depuis Thelma et Louise, Brad Pitt fait partie de mes icônes, et quasiment tout ce qu'il a fait depuis me conforte dans mon idolâtrie. J'aime qu'il ait joué dans Confessions of a Dangerous Mind parce qu'il est pote avec George Clooney, et qu'ils soient ensemble dans Ocean's Eleven (et Twelve et Thrirteen), et que les films soient d'une efficacité jouissive. J'aime qu'il ait rencontré Angie sur le tournage de Mr. & Mrs. Smith — qui repasse ce soir sur M6 mais que je regarderai en DVD, en version originale, parce que de toute façon ma télé ne fonctionne pas—, et qu'on sente pendant tout le film qu'ils sont en train de tomber amoureux, comme Bogart et Bacall dans Le Port de l'Angoisse. J'aime qu'il ait 45 ans et soit toujours aussi beau et sexy.

Mais je crois que ce qui me maintient dans mon état de fan absolue, c'est son grand cœur, et la diversité de ses actions. Angelina Jolie accouche à Nice et Brad offre des jouets aux enfants de l'hôpital. Il a fait un don de cinq millions de dollars pour aider à la reconstruction de la Nouvelle-Orléans après le passage de l'ouragan Katrina. Et là, il vient de donner 100.000 dollars à ceux qui se battent contre la “Proposition 8”, un referendum visant à inscrire dans la Constitution californienne que seul le mariage entre un homme et une femme y est légal, annulant l'arrêt de la Cour suprême de l'État qui a ouvert le mariage aux couples de même sexe en mai dernier. C'est le don le plus important fait par une célébrité dans cette lutte. “Parce que personne n'a le droit d'empêcher les autres de vivre leur vie, même s'ils ne sont pas en accord avec leur façon de la vivre, parce que tout le monde a le droit de vivre sa vie tel qu'il l'entend tant qu'il ne fait de mal à personne d'autre, parce que la discrimination n'a pas sa place en Amérique, mon vote ira à l'égalité et contre la Proposition 8”, a déclaré l'acteur dans un communiqué cité par le LA Times. Le vote aura lieu le 4 novembre, en même temps que l'élection du président des États-Unis.

Photos © Canal Studio, SND et Ciné Classic via AlloCiné

17 septembre 2008

Yagg lauréat du concours Cré'Acc 2008


Promis, lorsque Yagg sera lancé, je ferai preuve de plus de réactivité! Parce que là, c'est lamentable, mon info a déjà presque une semaine. Et si vous lisez aussi le blog de Yagg, vous êtes déjà au courant.
Bref, jeudi dernier, le 11 septembre, a eu lieu la remise des prix de la finale régionale (Ile-de-France) de l'édition 2008 du concours Cré'Acc, organisé par l'Ordre des experts-comptables et l'Agence pour la création d'entreprise. Et Yagg a donc été récompensé dans la catégorie "Entreprise de moins de six mois". Le site TPE-PME.com nous consacre un petit papier (il y a eu une interview vidéo aussi, je ne sais pas ce qu'elle est devenue). Et il y a des photos sur le site parisien de l'Ordre des experts-comptables.
Je suis évidemment super fière, c'est assez génial que notre projet soit validé, une fois de plus, par des personnes qui n'y ont aucun intérêt direct. Ce qui est formidable en ce moment, c'est que nous avons d'excellents retours à la fois de professionnels, comme ici ou avec les investisseurs potentiels, et de nos futurs internautes, que ce soit en live, sur le blog, sur Facebook ou MySpace. Vivement le lancement!!!

6 septembre 2008

Revue de web: Anne Hathaway, Perez Hilton, Lindsay Lohan…

  • Anne Hathaway, nouvelle icône lesbienne? Je vote pour! (AfterEllen.com)
  • Les conquêtes de l'Empire romain ont rendu les Européens plus vulnérables au VIH, selon une étude française. (New Scientist)
  • Jesse Ventura (ancien gouverneur du Minnesota et ancien catcheur) sur le droit des gays à se marier et à être soldats. (Mollygood)
  • Perez Hilton, le bloggueur qui fait trembler Hollywood, et en particulier ses stars dans le placard, fait la pub de Levi's. Dommage que la vidéo soit si longue à charger… (Glamour)
  • Glamour s'interroge: le coming-out est-il glamour? Le point de départ de la discussion, Lindsay Lohan. (Julia's Dream)
  • Laquelle Lindsay Lohan participe actuellement au tournage d'Ugly Betty — sur lequel sa girlfriend Samantha Ronson lui rend visite — et a refusé de poser pour Playboy. (INF Daily et New York Post)

NB: Je ne vais pas faire des revues de web tous les jours, mais là, je suis à la boutique et je m'ennuie. Et je suis sur le web toute la journée de toute façon, soit entre deux clients B.O.P.E, soit entre deux réunions Yagg

5 septembre 2008

Revue de web: Susan Sarandon sur Hillary Clinton, les 100 albums les plus gays, Julien Doré, Pink et le réchauffement climatique…

  • Susan Sarandon n'aimerait pas jouer le rôle d'Hillary Clinton parce qu'elle ne la respecte pas suffisamment pour avoir envie d'entrer dans sa peau. En revanche, Marlene Dietrich, why not? (Advocate.com)
  • Pour Kate Roberts, la fondatrice de l'association YouthAIDS, le marketing doit servir la prévention. (Good Magazine)
  • Des gays et des lesbiennes célèbres choisissent les 100 meilleurs albums de tous les temps. Lire aussi la réaction de mon ami — et associé— Xavier, et le Top 10 de Cyndi Lauper. (Out Magazine)
  • Julien Doré pose pour Pref. Ça a l'air effrayant, mais, une fois de plus, c'est peut-être parce que je ne suis pas dans la cible. (7sur7.be)
  • L'adoption, solution au réchauffement climatique? C'est Pink qui le dit, et son raisonnement est loin d'être idiot: “Je ne sais pas si j'ai besoin d'avoir mes propres enfants. (…) Je me dis qu'avec le réchauffement planétaire et tout ça, pourquoi produire plus?” (Star Magazine via ecorazzi)

4 septembre 2008

"The L Word": Alice Pieszecki (Leisha Hailey) au cœur du spin-off

Le suspens était insoutenable. Depuis qu'un spin-off de la série culte The L Word a été annoncé en juillet, les discussions allaient bon train. Qui serait le personnage principal? Max, pour un spin-off trans? Jenny, pour qu'Ilene Chaiken puisse continuer à raconter sa vie? Shane, hyper cool? La nouvelle vient de tomber, ce sont les aventures d'Alice Pieszecki que nous allons suivre. Et ça, c'est une excellente nouvelle. D'abord parce que c'est l'un des personnages les plus complexes de la bande (j'adore Shane mais je ne vois pas toute une série tourner autour d'elle): elle est drôle, sensible, son avenir professionnel est en pleine évolution — ah, le monde de la télé! —, et elle est bisexuelle, même si depuis la première saison, les scénaristes ont eu tendance à escamoter cet aspect. D'autre part, elle est incarnée par la fantastique Leisha Hailey, dont je suis fan depuis que je l'ai vue en concert au Michigan Womyn's Music Festival en 1999 ou 2000, avec son groupe de l'époque, The Murmurs.

À propos, Common Reaction, l'album de son nouveau groupe, Uh Huh Her, vient de sortir. Vous pouvez le découvrir sur MySpace.

Photo © Showtime Networks Inc. via AlloCiné