“Parfum d'enfer” d'Anne Rambach
Diane Harpmann est de retour! Après la série des Tokyo (Tokyo Chaos, Tokyo Atomic et Tokyo Mirage) que j'avais adorée, Anne Rambach a fait un détour par Miami avec Success Story (je n'ai pas accroché autant), avant de revenir à Paris pour la première aventure de la journaliste Diane Harpmann, Bombyx. Ce n'est plus aux triades chinoises qu'elle est confrontée dans Parfum d'enfer, mais ce n'est pas moins dangereux.
Dès les premières lignes, l'ambiance est campée. On est une nouvelle fois dans du polar, du vrai, du thriller. Tout commence par le lancement d'un parfum, Enfer, au musée Rodin. Diane y joue les hôtesses (celles qui donnent les sacs avec les cadeaux aux journalistes et autres invités), elle a infiltré une agence pour enquêter sur les conditions de travail des employées. Tout le monde attend l'arrivée de l'égérie du parfum, Angelina Jolie (!), et la présentation du parfum. Diane retrouve une ex-collègue devenue dircom (ça arrive), des liaisons dangereuses se mettent en branle, un stagiaire “terrifié de déplaire dans son non-emploi” protège la chaise vide de l'actionnaire principale, les ados de la PDG du groupe bavent sur leur mère, l'assassin s'installe… Et tue Angelina Jolie, ce que je trouve à la fois hallucinant (ça va pas, non? Personne ne lève la main sur Angie) et très bien joué, parce qu'évidemment j'ai voulu savoir qui avait osé. Donc même si je n'étais pas entrée dans le livre à ce moment, ce qui n'était pas le cas, j'y aurais plongé illico. Et bien sûr, Diane va s'attacher à trouver le coupable.
Comme toujours avec Anne Rambach, c'est efficace, bien construit, on se laisse prendre et balader entre fausses pistes et réflexions à peine voilées — et pas très joyeuses — sur le monde qui nous entoure.
Parfum d'enfer, d'Anne Rambach (Panama). En librairie le 2 octobre 2008.
Dès les premières lignes, l'ambiance est campée. On est une nouvelle fois dans du polar, du vrai, du thriller. Tout commence par le lancement d'un parfum, Enfer, au musée Rodin. Diane y joue les hôtesses (celles qui donnent les sacs avec les cadeaux aux journalistes et autres invités), elle a infiltré une agence pour enquêter sur les conditions de travail des employées. Tout le monde attend l'arrivée de l'égérie du parfum, Angelina Jolie (!), et la présentation du parfum. Diane retrouve une ex-collègue devenue dircom (ça arrive), des liaisons dangereuses se mettent en branle, un stagiaire “terrifié de déplaire dans son non-emploi” protège la chaise vide de l'actionnaire principale, les ados de la PDG du groupe bavent sur leur mère, l'assassin s'installe… Et tue Angelina Jolie, ce que je trouve à la fois hallucinant (ça va pas, non? Personne ne lève la main sur Angie) et très bien joué, parce qu'évidemment j'ai voulu savoir qui avait osé. Donc même si je n'étais pas entrée dans le livre à ce moment, ce qui n'était pas le cas, j'y aurais plongé illico. Et bien sûr, Diane va s'attacher à trouver le coupable.
Comme toujours avec Anne Rambach, c'est efficace, bien construit, on se laisse prendre et balader entre fausses pistes et réflexions à peine voilées — et pas très joyeuses — sur le monde qui nous entoure.
Parfum d'enfer, d'Anne Rambach (Panama). En librairie le 2 octobre 2008.
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